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L’Espagne tire à boulets rouges sur l’Atlético de Madrid

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L’Atlético de Madrid a sans doute perdu hier plus qu’une demi-finale en Coupe du Roi. Déjà battus à domicile au match aller le 7 février dernier (0-1), les Madrilènes ont cette fois pris une grosse gifle au Pays Basque. La faute aux frères Williams, Inaki et Nico, puis à Guruzeta, tous buteurs. Victorieux 3-0, les Leones rejoignent Majorque dans une finale où ils feront figure de favoris. «Nous avons commencé avec trois occasions où nous aurions dû mieux faire, nuance Diego Simeone en conférence de presse. Eux, à la première ils marquent», regrette le coach argentin, orphelin de Griezmann hier.

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«Nous devons être plus forts, nous avons les qualités pour le faire. Il y a quatre semaines vous disiez que Morata était dans la meilleure année de sa carrière et maintenant ce n’est pas le cas. Le but va venir, on fait confiance en nos qualités offensives et défensives. Félicitons le rival, reposons-nous et pensons au Betis (prochaine journée de Liga), c’est ce qui compte pour le club», évacue le coach colchonero. Sauf que cette véritable humiliation fait bien sûr les choux gras de la presse espagnole.

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Diego Simeone très critiqué

Cette dernière n’est pas tendre du tout avec l’Atlético. Elle cible notamment les joueurs qui ont failli ces dernières semaines, notamment Jan Oblak, Mario Hermoso ou encore Memphis Depay mais surtout l’entraîneur lui-même, considéré comme le principal responsable. «L’Atlético continue de payer pour ses systèmes défensifs. De nombreux joueurs ne comprennent pas son message. Si l’Argentin a déclaré à Almería que le problème était qu’il n’avait pas gagné les duels, quelque chose de similaire s’est produit à Bilbao. Sans l’agressivité, l’intensité du combat, l’entraîneur ne peut rien», écrit Marca.

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Loin en Liga, 4e à 13 points du leader le Real Madrid, battu en Supercoupe d’Espagne, les Colchoneros n’ont plus que la Ligue des Champions pour sauver leur saison. Il faudra remonter ce but de retard contre l’Inter lors d’un 8e de finale retour dont ils sont de plus en plus considérés comme outsiders. «Il reste beaucoup de matchs en championnat. Nous devons bien faire les choses et atteindre l’objectif, assure Marcos Llorente. Nous avons un match de Ligue des Champions très important. D’abord, il y a le Betis et ensuite nous préparerons celui-là, qui est une autre finale.» Jusque là, ça n’a pas vraiment réussi.

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