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une folie dépensière historique cet hiver

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Ce mercato 2024 aura définitivement été placé sous le signe de la dépense en Ligue 1. Peu rompus à cet exercice l’hiver, les clubs français ont fait tomber à l’unisson un record datant de 2017. Bien aidés par les arrivées de Julian Draxler (36 M€) et de Gonçalo Guedes (30 M€) au PSG, et du retour de Dimitri Payet à l’OM (29 M€), leur balance de transferts avait à l’époque affiché un débours supérieur à 170 M€. L’hiver 2019, quelques mois avant l’apparition du COVID, s’était également révélé fastueux avec des dépenses évaluées à 131 millions d’euros, tandis qu’il y a un an, les clubs de Ligue 1 avaient dépensé pour un peu plus de 130 millions, se positionnant juste derrière la Premier League au classement des championnats les plus gourmands.

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Et cet hiver, donc, c’est un nouveau record qui a été battu en France. Au total, plus de 192 millions d’euros ont ainsi été investis par les clubs de l’Hexagone, sur un contingent de 61 joueurs recensés par le site Transfermarkt. Un montant colossal, rarement observable à cette période de l’année en France, mais qui pourrait encore prendre du volume. Par des manœuvres maquillées et variées, visant parfois à contourner les règles du fair-play financier, certains clubs font parler leur malice. En ce sens, plusieurs arrivées sous la forme de prêts payants ont été réalisées cet hiver en Ligue 1. L’OL a par exemple dépensé 11,7 millions d’euros pour l’international belge Orel Mangala, auxquels pourraient donc s’ajouter les 17,5 millions d’euros émanant de son option d’achat.

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L’OL, club le plus dépensier de la planète

Si la Ligue 1 truste le classement des championnats les plus dépensiers, l’OL, club le plus dépensier de la planète, n’y est pas étranger. Lors de cette fenêtre hivernale, le club rhodanien a en effet lâché 68 millions d’euros pour recruter Malick Fofana (17 M€), Gift Orban (12 M€), Adryelson (3,5 M€), Lucas Perri (3,25 M€), Nemanja Matic (2,6 M€), et donc Orel Mangala. Sans oublier que Saïd Benrahma, encore dans le flou même si son arrivée semble plus que compromise, aurait lui aussi dû gonfler la note avec son prêt payant en provenance de West Ham (5 M€ assorti d’une option d’achat de 12 M€). Au bout du compte, l’OL a réalisé le mercato hivernal le plus fastueux de son histoire, et le 3e toutes périodes confondues.

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Par ailleurs, le PSG, habituel animateur du mercato français – même s’il demeure plus calme en hiver depuis quelques saisons – a dépensé 40 millions d’euros pour s’offrir les deux jeunes Brésiliens Lucas Beraldo et Gabriel Moscardo. L’OM en a dépensé 22 pour Merlin (10), Moumbagna (8) et Garcia (4) tandis que Rennes s’est offert le package Matusiwa – Seidu pour un peu plus de 26 millions. En Angleterre, le club breton se serait placé au 2e rang des clubs les plus dépensiers cet hiver, derrière Crystal Palace (30 M€). Une passivité étonnante pour les clubs anglais, maîtres dans l’exercice, mais qui s’explique en partie par une frilosité vis-à-vis des règles du fair-play financier. Cet hiver, la Premier League a ainsi casqué pour moyennant 120 M€, la Serie A, 108, la Liga, 86, et la Bundesliga, 82. Bien loin de la Ligue 1 et de ses presque 200 M€.

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