l’accueil du Vélodrome pour Marcelino !

Le huitième de finale aller de la Ligue Europa qui se dispute ce jeudi soir entre l’Olympique de Marseille et Villarreal, à l’Orange Vélodrome, est marqué par le retour de Marcelino.

Fort de trois victoires consécutives toutes compétitions confondues, Marseille vit ce jeudi la passe de quatre à l’occasion de la réception des Espagnols de Villarreal, en huitième de finale aller de la Ligue Europa. Un grand rendez-vous pour les joueurs de Jean-Louis Gasset face au sous-marin jaune entraîné par un certain Marcelino, de retour dans les Bouches-du-Rhône quelques mois après son départ précipité.

Désigné nouveau coach de l’Olympique de Marseille en remplacement du Croate Igor Tudor, le technicien espagnol quittait ses fonctions dès le 20 septembre après seulement 7 matchs dirigés, trois jours après une ultime sortie contre Toulouse en Ligue 1 (0-0). Une rupture précipitée justifiée par la pression mise par les ultras, trop lourde pour l’homme de 58 ans désormais sur le banc de Villarreal.

Le Vélodrome siffle Marcelino

Evoqué en long, en large et en travers, notamment par le président marseillais Pablo Longoria, le retour de Marcelino n’est effectivement pas passé inaperçu sur la Canebière. Et c’est sans surprise que l’ancien manager du FC Valence et de l’Athletic Bilbao a reçu un accueil glacial de la part des supporters de l’Olympique de Marseille.

C’était attendu: Marcelino copieusement sifflé par le Vélodrome #OMVCF pic.twitter.com/f3mXEWyF6B

— Saber Desfarges (@SaberDesfa) March 7, 2024

Quelques minutes avant le coup d’envoi des débats, le public de l’Orange Vélodrome a copieusement sifflé son nom au moment de l’annonce de la composition des deux équipes. Comme attendu, les fidèles de l’Olympique de Marseille gardent en travers de la gorge ses déclarations sur le club. Après son départ, Marcelino lâchait notamment que “certains supporters radicaux empêchent l’OM d’être un grand club.”

Pour tenter de lui donner raison, force est de reconnaître que Marseille a connu cette saison une zone de turbulences, avec comme symbole la nomination d’un quatrième entraîneur en la personne de Jean-Louis Gasset, après Igor Tudor, Marcelino et Jacques Abardonado.